Maryam Firuzi est née à l'époque la plus sombre de l'Iran contemporain. Elle considère l'art comme le seul moyen de s'exprimer depuis son enfance jusqu'à aujourd'hui. Pour elle, l'art est un moyen de penser et d'atteindre ses sentiments intérieurs les plus inaccessibles. Axées sur des thèmes tels que les crises culturelles, les questions de genre et les problèmes d'identité, ses créations sont toutes l'expression de pensées autoréflexives. Elle a étudié le cinéma à l'université d'art de Téhéran. De son point de vue, l'Iran est la frontière entre la civilisation de l'Ouest et la gloire de l'Est, et pour cette raison, il a toujours été un lieu de nombreux conflits. Ces conflits ont compliqué la possibilité d'un dialogue sur le genre, l'identité et les questions culturelles, et l'art est un moyen d'entrer dans ces complexités.
Sa première série, Reading for Tehran Streets, a été influencée par différentes formes d'art, de la narration cinématographique à la poésie persane, en passant par la peinture. Elle a reçu à deux reprises la médaille de la paix du Global Peace Photo Award (2018 et 2022). Ses œuvres ont été exposées dans le cadre de différents salons de la photographie et d'expositions individuelles et collectives, comme le salon de la photo de La Gacilly (France) et de Baden (Autriche), le musée Art & Folk CraX aux États-Unis, le "Freundeskreis WillyBrandtHaus" à Berlin, "open your eyes" à Zurich, le salon du mois de la photographie à Bratislava, l'exposition IWPA tour dans des villes comme Dubaï, Paris, Singapour, Marseille, Tokyo, Genève, Almeria. Elle a également été lauréate du prix IWPA 6e édition (2022).
