Fondé en 1992 par Sean Gandini et Kati Ylä-Hokkala, Gandini Juggling est un groupe qui demeure à la pointe du cirque contemporain en réinventant et dynamisant l'art du jonglage. Gandini Juggling célèbre le jonglage sous toutes ses formes, explorant ses possibilités infinies. Ils forment un ensemble en constante évolution, composé de jongleurs virtuoses, s'étendant régulièrement pour inclure jusqu'à 20 interprètes. Ils sont d'une grande prolificité, créant en permanence de nouvelles œuvres allant de fusions audacieuses entre l'art et le jonglage à des performances théâtrales, des études chorégraphiques à des numéros sur mesure pour des entreprises. Depuis leur création, les Gandini ont donné plus de 6 000 spectacles dans 50 pays. Ils continuent à se produire dans de nombreux festivals et salles prestigieuses à travers le monde, des musées d'art contemporain en France aux opéras en Allemagne, en passant par les chapiteaux en Argentine. Gandini Juggling a débuté en s'associant avec la chorégraphe Gill Clarke, et ils ont travaillé avec le Royal Ballet de Londres, le Merce Cunningham Trust, la musicienne Caroline Shaw, les chorégraphes Seeta Patel et Alexander Whitley. Leur inspiration puise dans diverses disciplines : musique contemporaine, ballet, danse contemporaine, mode, informatique, mathématiques... Ils ont travaillé en étroite collaboration avec des orchestres et des compositeurs de renom ont conçu de la musique spécialement pour eux - Tom Johnson, Nimrod Borenstein, Gabriel Prokofiev, Caroline Shaw. Ils ont chorégraphié l'opéra Akhnaten de Philip Glass et ont mis en scène des hommages à Pina Bausch et Merce Cunningham. Les artistes enseignent régulièrement dans les écoles de cirque, publient des livres et proposent des cours virtuels pour promouvoir le jonglage. Les Gandini sont animés d'une soif insatiable de nouvelles créations en jonglage et d'un vif désir de collaborer, de communiquer et de susciter des réactions. Leur objectif est de repositionner le jonglage comme une forme d'art polyvalente, captivante et adaptable à notre époque.
Sean Gandini grandit à La Havane et passe son enfance à voyager à travers le monde. Dans les années 80, il joue régulièrement à Covent Garden (Londres) et tourne avec différentes troupes de théâtre. En 1991, il créé avec Kati Ylä-Hokkala la compagnie Gandini Juggling et explore depuis toutes les facettes de l’art du jonglage. Il puise sa créativité dans la rencontre avec des créateurs aussi différents que des chorégraphes de danse classique et contemporaine, des programmateurs informatiques, couturiers, mathématiciens, compositeurs, chefs d’orchestre... En 2016, Sean dirige une mise en scène associant art du jonglage et écriture chorégraphique dans l’opéra de Philip Glass Akhnaten, dont la production sera récompensée par l’Olivier Award. Son talent sera également salué en 2017 pour la création du spectacle Sigma, par l’Asian Arts Award décerné au titre de la meilleure mise en scène, et par le Total Theatre Award au titre du meilleur spectacle dans le champ artistique du théâtre visuel. En tant qu’interprète de la compagnie, Sean a participé à plus de 2500 représentations.
Jongleuse emblématique de sa génération et cofondatrice de Gandini Juggling, Kati Ylä-Hokkala se distingue pour sa technique irréprochable, en particulier son habileté à combiner le mouvement du corps avec une coordination complexe des gestes. Formée rigoureusement à la gymnastique rythmique, Kati débute sa carrière professionnelle au début des années 1990 au sein de la compagnie Ra-Ra Zoo, compagnie de cirque-théâtre britannique. Parallèlement, elle créé avec Sean la compagnie Gandini Juggling. Figure de proue dans le métissage artistique de la danse et du jonglage, elle partage avec Sean la direction artistique de la compagnie, nourrissant ensemble le renouveau de l’art du jonglage. Kati est également interprète de tous les spectacles depuis la création de la compagnie.
Avec Yann Frisch, Gandini Juggling revisite les codes de la magie traditionnelle. Les objets qui apparaissent et disparaissent, qui flottent, qui se multiplient ou qui changent de couleur... Ce n’est pas tant l’illusion qui fascine Gandini, mais plutôt la chorégraphie qui accompagne ces gestes. Comment les recontextualiser, jouer avec les répétitions, les effets de contrepoint et de groupe pour un spectacle de magie jonglée qui défiera toutes les règles des deux genres.